Depuis 1993, le Musée National d’Histoire et d’Art de Luxembourg (MNHAL) réalise des sondages archéologiques systématiques dans un secteur de la plaine alluviale de la Moselle luxembourgeoise menacé par l’exploitation des granulats de la nappe de fond weichsélienne. Ce secteur proche des « Trois Frontières » (Schengen) correspond à la portion de la Moselle luxembourgeoise où la vallée est la plus large (4,5 km de long sur 1,5 km de large). Les résultats géoarchéologiques présentés ici sont la synthèse des données obtenues lors des différentes campagnes de travaux d’archéologie préventive. Ces observations, débutées il y a moins d’une quinzaine d’années, n’ont pu se faire que sur une seule rive de la Moselle (la rive luxembourgeoise), déjà fortement exploitée par les gravières. La reconstitution de la géométrie des dépôts est également rendue difficile par le caractère aléatoire de la localisation des nouvelles exploitations situées bien souvent en pied de versant. Cette approche géoarchéologique s’avère indispensable car ces zones de remplissages alluviaux seront irrémédiablement détruites dans ce secteur de la vallée.
Poster présenté à « OL‛MAN RIVER » ASPECTS GEO-ARCHEOLOGIQUES des RIVIERES et des PLAINES ALLUVIALES Colloque International Gand, Belgique, 22-24 septembre 2006
H.-G. NATON, L. BROU, A. HAUZEUR, Foni LE BRUN-RICALENS, F. DAMBLON, S. CORDIER et F. VALOTTEAU Avec la collaboration de M. FRECHEN, H. LÖHR, J. KRIER et F. DÖVENER